Le café

Malgré de nombreuses tentatives infructueuses (échec de Michel ISAMBERT), la culture du café se développe dans les années 1720 grâce aux plants importés par le Chevalier de CLIEUX.  Sa production est interdite en 1729, mais elle continue en Martinique et le café devient un produit de contrebande. Sa production sera florissante jusqu'en 1789 jusqu'à ce que la maladie du pourridier et l'invasion anglaise (réprimée par Napoléon Bonaparte par le Décret de Berlin) viennent mettre un terme au travail sur les caféières.

Il a été  surtout cultivé:

 dans le nord  dans les communes suivantes:

-Case-Pilote

-Lorrain

-Macouba

-Morne-Rouge

-Trinité.

dans le sud :  

-le Vauclin

-le Diamant

-le François

-Rivière-Salée.

Le café est une plante rubiacée dont on consomme les graines moulues (mouture) pour en faire la boisson mondialement connue. L'espèce importée par de CLIEUX est l'Arabica, mais on produira par la suite plusieurs variétés de graines de café : le moka, le gros moka, le café d'Abyssinie, le coffea Liserica (à Ajoupa-Bouillon), du robusta et du coffea canephora. Les fruits du caféier sont appelés "cerises".

Avant  d'être mis à séchés , les grains de café sont éparchés (on leur enlève leur enveloppe rouge appelée "parche" ou "parchemin").

 Aujourd'hui, il existe une seule compagnie de café à la Martinique : la société La Tivolienne créée par Edouard LEVERT.

Appareils servant à la fabrication du café:

Le saviez-vous?

 Sur une habitation-caféière, on appelle "boniferie" l'ensemble des machines servant à produire du café.

Alors que de nos jours, le mot "boucan" désigne un feu de bois servant à brûler les déchets organiques verts et éloigner les moustiques, ce terme a désigné un temps, le bâtiment de bois où s'effectuait le séchage des grains de café après le décerisage, il désigne aussi le feu de bois .

En 1729, Maurepas interdit la culture du café, s' ensuit un système de contrabande et le café de la Martinique est vendu aux anglais et aux hollandais.